Menu

châteaux & patrimoine

Connect with us

Ainay le Vieil
Ainay le Vieil - Château
(Cher)

Forteresse de plaine datant du XIIIe siècle, surnommé « Le petit Carcassonne du Berry », il présente deux parties, l’une médiévale et l’autre pré-Renaissance. Il a traversé les siècles sans dommages, jamais attaqué, fait rarissime !

Amboise
Amboise - Château
(Indre-et-Loire)

Château de Charles VIII qui s'est heurté rudement le front contre le linteau de pierre d'une porte basse et trépasse à la fin du jour. D'aucuns prétendent que le résultat fatal fut obtenu, non par la porte trop basse, mais par une orange empoisonnée... Le secret en appartient désormais à Dieu !

Amboise Château Gaillard
Amboise - Château Gaillard
(Indre-et-Loire)

Premiers jardins de la Renaissance en France à l'initiative de Dom Pacello de Mercogliano. En 1500, il acclimata dans cette enceinte les premiers orangers de France, et y créa la prune reine Claude, les caisses à orangers, les serres chaudes et les perspectives paysagères.

Château du Clos Lucé
Amboise - Clos Lucé
(Indre-et-Loire)

La dernière demeure de Léonard de Vinci où François 1er se rendait régulièrement pour admirer les tableaux du maître. Un souterrain existe entre le château royal et le Clos-Lucé (manoir de Cloux). Le passage secret, effondré, n'a jamais été exploré, de quoi donner à rêver...

Pagode de Chanteloup
Amboise - Pagode de Chanteloup
(Indre-et-Loire)

Surnomée « Folie du duc de Choiseul » ou « Monument dédié à l’Amitié » fut construite par le duc de Choisel en 1775, après son exil de la cour du roi Louis XV, en hommage à tous ses amis qui lui avaient témoigné leur fidélité.

Apremont sur Allier
Apremont sur Allier - Château
(Cher)

Construit sur un promontoire rocheux dominant la vallée de La Vie. Le roi Louis XIII y séjourna le 17 avril 1622 après sa victoire à Riez sur les troupes protestantes de Soubises.

Azay-le-Ferron
Azay-le-Ferron - Château
(Indre)

Un jour, alors qu'il chassait le loup à courre, l'équipage d'Azay attrapa une louve qui venait de mettre au monde des louveteaux. L'un d'entre eux fut capturé et apprivoisé. À l'âge de douze ans, « Cacao » devenu aveugle, se noya dans l'un des bassins du parc du château et, en souvenir, fut empaillé et exposé dans le grand escalier.

Azay-le-Rideau
Azay-le-Rideau - Château
(Indre-et-Loire)

En 1518, Gilles Berthelot, trésorier de France et maire de Tours, décide d’édifier un château digne de sa situation. De 1518 à 1524, 120 manoeuvres travaillent à creuser, vider les eaux et la terre et monter les fondations en partie construit sur pilotis. En 1527, le scandale financier qui touche le surintendant des Finances Jacques de Beaune, compromet son cousin, Gilles Berthelot, qui doit son ascension à cette brillante parenté. Le propriétaire d’Azay prend la fuite et le château est donné par François Ier à l’un de ses compagnons d’armes.

Beauregard
Beauregard - Château
(Loir-et-Cher)

Les propriétaires, tous hauts fonctionnaires ou ministres de rois et passionnés d’Histoire, réalisèrent au XVIIe siècle dans la galerie principale du château leurs rêves d'historiens : conter à travers une collection de portraits 315 ans d'histoire de France. Trois générations se sont relayées, pendant 60 ans, pour concevoir cette pièce unique en France.

Beaugency
Beaugency - Château
(Loiret)

Après le périple tumultueux en Terre-Sainte, le château accueillit le roi Louis VII qui fit annuler, en 1152, son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Cette sentence fut l'une des causes de la guerre de Cent ans... 2 mois après, la belle se marie avec le duc de Normandie, futur Henri II d’Angleterre.

Blois
Blois - Château
(Loir-et-Cher)

Claude de France, fille ainée du roi Louis XII, épouse le 18 mai 1514 son cousin le comte d'Angoulême, le futur roi François Ier dans la chapelle fraîchement repeinte. Ce sont les noces les plus lugubres qui puissent se voir car tout le monde y est en noir. La mariée qui pleure sa mère Anne de Bretagne disparue en janvier de cette même année. Le roi qui affiche un deuil spectaculaire et pleure comme à des funérailles, le marié, enfin, qui s'est drapé dans une robe de damas noir.

Bouges
Bouges - Château
(Indre)

Vous trouvez que ce petit château élégant à l'italienne ressemble à s'y méprendre à la résidence favorite de Marie-Antoinette à Versailles ? C'est normal, ce petit pavillon champêtre, bâti en pierre de taille, est une réplique du Petit Trianon de Versailles. Talleyrand, qui possède non loin de là le château de Valençay fera son acquisition en 1818 pour y loger sa nièce. Si en 1944, le domaine échappe à une demande de réquisition par les autorités allemandes, il abritera une unité de la 2e DB du général Philippe Leclerc de Hautecloque, mise là au repos.

Bourges
Bourges - Palais Jacques Coeur
(Cher)

Chef-d’oeuvre de l’architecture civile de style gothique flamboyant. Volonté du riche marchand Jacques Coeur qui était argentier du roi Charles VII en 1438. Anobli vers 1441, il devient son homme de confiance. Le palais (1443-1451) témoigne de son rang. Les jalousies entraînent son arrestation en 1451. Évadé de prison, il se réfugie à Rome. Il meurt de maladie à la tête d'une croisade en 1456.

Bourges
Bourges - Cathédrale
(Cher)

Achevée durant les années 1480, la tour Nord montre des signes de fragilité. Le tassement des fondations fragilise les voûtes voisines et la tour nord s'effondre en 1506. Trente ans de reconstruction sont nécessaires. La nouvelle tour, « La tour de Beurre », doit son nom à la nature de son financement : des dispenses de jeûne étaient accordées contre versement de sommes par les fidèles riches pour obtenir l'autorisation de manger du beurre pendant le carême.La Tour Sud est surnommée « La Tour Sourde » parce qu’aucune cloche n’y a été installée.

Bourges
Bourges - Crypte de la cathédrale
(Cher)

Le choeur de la cathédrale s'élève sur une église basse, dite à tort « crypte », établie sur le fossé du rempart gallo-romain, qui est alors franchi pour gagner de l'espace. La cathédrale est surmonté d’un pélican, et non d’un coq. La seule de France ornée de cette façon. Le pélican symbolise l’Eucharistie. Au Moyen-Age, on croyait en effet qu’il perçait son flanc pour nourrir ses petits de sa propre chair et de son sang. Les ouvriers ont caché des détails surprenants dans l’édifice. Mécontents de leurs conditions de travail (ou amateurs de nus ? ou sacrilèges ? ou simples artisans facétieux ?), ils auraient dissimulé aux maîtres d’ouvrage plusieurs sculptures représentant des paires de fesses qu’ils ont réalisées dans les hauteurs de l’édifice, dans la galerie nord qui descend à la crypte, ou encore à l’extérieur, côté sud, bien cachées sur un côté d’une chapelle rayonnante.

Bourges
Bourges hôtel Lallemant
(Cher)

L'alchimiste du début du XXème siècle, Fulcanelli, mentionne l'hôtel Jean Lallemant comme étant une demeure philosophale d'époque renaissance. Par « philosophale » Fulcanelli entend une demeure renfermant des symboles enseignants l'art de l'alchimie. Dans l'Oratoire, il y a au plafond des caissons sculptés représentant des symboles. La question qui se pose est de savoir si la signification de ces caissons correspond à une gamme de fabrication permettant d'atteindre la pierre philosophale. Prosper Mérimée, de passage à Bourges comme Inspecteur des monuments historiques, écrira : « ...il se divise en trente caissons contenant chacun des compositions différentes, de bas-reliefs admirablement travaillés, et d'un effet merveilleux. Ces compositions sont comme autant d'énigmes, et leur seul défaut c'est d'être aujourd'hui à peu près indéchiffrables... ».

Bourdaisière
La Bourdaisière - Château
(Indre-et-Loire)

Le propriétaire Marie-Charles-Louis d'Albert échange le 16 novembre 1768 La Bourdaisière contre Cinq-Mars avec Étienne-François de Choiseul-Stainville, duc d'Amboise et maître de Chanteloup : le fameux ministre de Louis XV se retira à Chanteloup près d'Amboise après sa disgrâce en 1770. Le duc de Choiseul ordonna la démolition du château afin de priver son rival le duc d'Aiguillon de la vue qu'il en avait depuis son propre château de Véretz. Il utilisa en outre les pierres récupérées pour la construction de son château de Chanteloup.

La Bussière (Loiret)
La Bussière - Château
(Loiret)

Le « Château des Pêcheurs » a son musée international de la pêche. Dans les caves du château est présenté un coelacanthe, conservé dans son aquarium de formol. Ce poisson dit « préhistorique » possède des caractéristiques différentes des autres espèces : recouvert de plaques osseuses et non de simples écailles, il est pourvu de quatre nageoires « charnues » composées de muscles et d’os évoquant des membres d’animaux. Quant à la femelle, elle ne pond pas ses oeufs, elle relâche ses alevins tous formés après une très longue gestation. Les scientifiques pensent que ce poisson aurait pu évoluer et donner naissance à une branche de mammifères.

Chambord
Chambord - Château
(Loir-et-Cher)

En 1516, François Ier, décide la construction d'un palais à sa gloire. Le désir du roi est de réaliser un grand édifice dans le style néoplatonicien. Dès lors s'ouvre le chantier d'une immense création architecturale, qui doit initialement servir non pas d'une résidence permanente, mais d'un nouveau château de chasse en annexe du château de Blois et que le roi n'habitera que 42 jours en 32 ans de règne ! Il faut attendre l'avènement de Louis XIV pour que soit achevé le projet de François Ier. Le Roi-Soleil comprend le symbole que représente Chambord, manifestation du pouvoir royal, dans la pierre et dans le temps. Il confie les travaux à l'architecte Jules Hardouin-Mansart. Le Bourgeois gentilhomme de Molière, y fût jouée pour la première fois en 1670, devant la cour de Louis XIV, par la troupe de Molière avec une musique de Jean-Baptiste Lully.

Chamerolles
Chamerolles - Château
(Loiret)

Le château a été bâti pendant la première moitié du XVIe siècle par Lancelot Ier du Lac, prénommé Lancelot en hommage au héros du roman chevaleresque de Chrétien de Troyes, La quête du Graal. Il fût Chambellan du roi de France Louis XII puis bailli d'Orléans sous le règne du roi François Ier. Au XVIe siècle, Lancelot II, son petit-fils va se rallier au protestantisme, le château se distingue en abritant un temple protestant dans une de ses pièces. Le château devint un haut lieu de la religion protestante dans la région.

Champchevrier
Champchevrier - Château
(Indre-et-Loire)

En 1619, année des 18 ans de Louis XIII, l’été fut caniculaire... À cette époque le roi trouve plaisir à faire plusieurs séjours au château sur le chemin de ses visites à son frère Gaston d’Orléans. C'est donc lui qui est venu le premier inaugurer « la chambre royale ». C’est certainement le seul château où un roi a « dormi sur la paille » ! Les archives de son médecin personnel en font foi. Elles nous apprennent que le roi est arrivé à six heures et demi, a regardé l’étang, a dîné et, « ne pouvant dormir sur un matelas de satin , a fait quérir de la paille fraîche, se met en chemise de dessus et s’endort jusqu’à trois heures et quart. Ce château est habité par la même famille depuis 1728 !

Chartres
Chartres - Cathédrale
(Eure-et-Loir)

Les vitraux de la cathédrale sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs et en particulier pour le bleu. Nul part ailleurs vous pouvez voir autant de verrières entières datant du 12e siècle. Le labyrinthe de la cathédrale est le plus large de toutes les cathédrales gothiques. Le paradoxe de celui de Chartres, et que ce n’est pas un labyrinthe. Dans celui de Chartres, vous n’avez qu’une seule voie, qui se déroulement linéairement de l’entrée à l’arrivée. Il est contemporain de la construction de la cathédrale au XIIIe siècle. Le chemin est constitué de 272 dalles, ce qui pourrait être une évocation du nombre de jours entre l’Annonciation et la Nativité, la cathédrale de Chartres étant dédiée à Notre-Dame.

Châteaudun
Châteaudun - Château (Eure-et-Loir)

La résidence Jean de Dunois, dit le « bâtard d'Orléans », fidèle compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, qui avait reçu le château en récompense de la libération de son demi-frère Charles d’Orléans, prisonnier des anglais.

Chaumont-sur-Loire
Chaumont-sur-Loire - Château
(Loir-et-Cher)

Un château qui donne envie de croire aux légendes, notamment celle de la prédiction de Ruggieri, l’astrologue de Catherine de Médicis. Reine mère, veuve du roi Henri II, régente pour son fils Charles IV, la reine aurait demandé à son astrologue Ruggieri de lui parler de l’avenir de ses enfants. Ruggieri aurait placé la reine devant un miroir, et il aurait dit « Autant de tours, autant d’années de règne ». Charles IX apparaît et fait quelques tours sur lui-même, vient ensuite Henri d’Anjou, qui deviendra Henri III à la mort de son frère, et qui fait, lui aussi, quelques tours sur lui-même, enfin un troisième arrive, inattendu, c’est Henri de Navarre, qui deviendrait Henri IV si la dynastie des Valois s’éteignait, « Celui-là aura tout l’héritage ». Prédictions qui se sont révélées exactes...

Chenonceau
Chenonceau - Château
(Indre-et-Loire)

Diane de Poitiers, la favorite du roi Henri II, a laissé pour toujours au château son empreinte élégante, elle en aura peu profité. La mort du roi, en août 1559, tué accidentellement lors d’un tournoi, met fin à son règne de favorite. Désormais veuve, la reine Catherine de Médicis prend alors sa revanche, son fils François II accédant au trône. Elle en rêvait, elle en profite pour s’emparer du château de Chenonceau et, magnanime, offre en compensation à sa rivale celui de Chaumont-sur-Loire. Diane ne peut guère refuser...

Cheverny
Cheverny - Château
(Loir-et-Cher)

Un soir de 1602, au palais du Louvre. Henri IV se trouve avec ses courtisans. Parmi eux, Henri Hurault, le propriétaire du château de Cheverny. À la Cour, tout le monde le sait cocu. Sa femme, lui est infidèle, de longue date et de façon répétée. Le roi, « d’humeur facétieuse comme souvent », passe derrière son ami, il pointe deux doigts en corne derrière sa tête, provoquant l'hilarité de tous les courtisans ; mais un petit miroir fait apercevoir au comte qu'il est l'objet de ces moqueries. Ainsi humilié, Henri Hurault est aussitôt en selle pour gagner, au grand galop, son château. « Il arrive juste à temps pour voir un page sauter d’une fenêtre, celle de la chambre de son épouse. L’amant se reçoit mal : il se casse une jambe ! D’un coup d’épée, le mari l’achève ». Furieux, l'époux laisse à sa femme le choix de sa mort : par le fer ou le poison ? La malheureuse boit le contenu d’une fiole qu’il lui tend, en présence d’un confesseur. « Puis, ayant vengé son honneur dans le sang, le comte rejoint le roi. Henri IV, comprenant alors que son esprit gaulois avait provoqué un drame, exile ce courtisan impulsif sur ses terres de Cheverny... Un adultère, c’est si courant ! Mais quand il est suivi du suicide forcé de la coupable, le roi n’avait plus envie de rire... »

Chinon
Chinon - Forteresse
(Indre-et-Loire)

À la croisée de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, la forteresse royale de Chinon campe une place stratégique, briguée depuis l’Antiquité. Au XIIe siècle, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, choisira Chinon comme capitale continentale de son empire. Au XIIIe siècle durant la guerre qui opposait les Plantagenêt et les Capétiens, une guerre fut gagnée par le roi Philippe Auguste qui reprit la forteresse après neuf mois de siège. C’est ainsi que la Touraine deviendra une terre royale et le restera durant des siècles. Au XVe siècle, la France est occupée par les Anglais ce qui pousse le dauphin, Charles VII, à quitter Paris et à venir se réfugier à Chinon qui deviendra sa résidence principale. C’est sous sa gouverne que Jeanne d’Arc vint rencontrer le roi dans ses appartements pour le convaincre de sa bonne foi et lui demander de lui donner les armes pour délivrer le siège d’Orléans.

Civray
Civray-de-Touraine - Château
(Indre-et-Loire)

Bâti en 1715 par Louis Lhomme de la Pinsonnière, serviteur de Louis XIV.

Cléry
Cléry-Saint-André - Basilique
(Loiret)

Son histoire remonte au 13e siècle, quand des laboureurs découvrirent une statue de la Vierge dans un champ. On s’empresse alors d’installer le précieux objet dans une petite chapelle. Très vite, le bruit se répand et de nombreux pèlerins affluent pour se recueillir devant Marie, investie de pouvoirs miraculeux... Le Roi Philippe Le Bel décide alors de construire une église plus ambitieuse vers 1300. L'église est détruite en 1428 durant la Guerre de Cent Ans par les troupes anglaises, Louis XI, transforma l'église en ruine en basilique de style gothique flamboyant. À sa mort il s’y fit enterrer avec sa femme. Le coeur de son fils Charles VIII, enterré dans la basilique Saint-Denis, fut envoyé à Cléry en 1498, selon ses voeux, afin de demeurer avec ses parents.

Culan
Culan - Château
(Cher)

Il a reçu plusieurs hôtes célèbres : Jeanne d’Arc (1429), Louis XI (1465), Madame de Sévigné, la romancière George Sand, venue en voisine avec Chopin.

Fougères-sur-Bièvre
Fougères-sur-Bièvre - Château
(Loir-et-Cher)

Il se distingue des grands châteaux de la Loire, il offre l’image d’un petit château fort de la fin du Moyen Âge, se distinguant des grands châteaux de la Loire par l’absence de toute ostentation, malgré les embellissements apportés à la Renaissance. Les murs sont faits de moellons de calcaire dur de Beauce, tandis qu'une pierre plus tendre et blanche, le tuffeau des bords du Cher, est employée pour les parties moulurées ou sculptées. Pendant la guerre de Cent Ans, le château tombe aux mains des Anglais qui l’abandonnent en 1429 en ruine.

Germigny-des-Prés
Germigny-des-Prés
(Loiret)

On raconte que ce sont des enfants du village qui ont permis de retrouver la mosaïque. Ils jouaient avec des « cubes de verre » trouvés dans l’église. Imaginez la surprise des archéologues lorsque, sous le badigeon, ils ont mis à jour une mosaïque datant du IXe siècle ! La seule mosaïque carolingienne conservée en France ! Une mosaïque en cul-de-four du IXe siècle représentant l’Arche d’Alliance orne le coeur de l’édifice. L'Arche d'alliance qui figure rarement dans la décoration des églises est représentée sous la forme d'un coffre rectangulaire posé sur le sol figuré par une large bande d'or.

Gizeux
Gizeux
(Indre-et-Loire)

Ses façades se déploient sur 250 mètres de long, faisant de lui le plus long château de la Touraine angevine. Le château possède deux grandes galeries de peintures qui en font l'originalité : la galerie François Ier décorée par des peintres italiens au début du XVIIe siècle et la grande galerie des châteaux décorée par une école de peinture à la fin du XVIIe siècle. La famille du poète Joachim du Bellay posséda Gizeux de 1315 à 1660. Près du château, s'élève l'église qui renferme les splendides tombeaux des Du Bellay.

Château de l'Islette
Château de l'Islette
(Indre-et-Loire)

Le château abrita les amours passionnées de Rodin et Camille Claudel. Entre 1890 et 1893, Celle-ci y sculpta La Petite Châtelaine. Il semble qu’elle s’y reposa notamment d’une grossesse interrompue tandis que Rodin y travaillait à son Balzac.

Jouy-le-Potier
Jouy-le-Potier
(Loiret)

Une demeure seigneuriale se reflétant dans les eaux de ses douves, marquée par une architecture des XVe et XVIe siècles, dotée d’un pont-levis, d’une poterne et d’une cour intérieure Renaissance. Le tout sublimé par la verdoyance d’un parc à l’anglaise et d’un petit jardin clos. Quant à ses origines ? Gallo-romaines ! C'est en bordure de la voie romaine Orléans-Limoges que fut en effet édifiée sur pilotis une première structure. Pilotis, toujours existants, qui servirent ensuite de fondations à une construction médiévale, entourée de douves, puis fortifiée en forme de pentagone.

Langeais
Langeais
(Indre-et-Loire)

Lieu du mariage en catimini entre Charles VIII et Anne de Bretagne. Pourtant Anne avait envisagé d'épouser le futur empereur d'Allemagne Maximilien 1er de Habsbourg pour préserver son indépendance... Charles VIII ne voulait pas voir la France coupée en deux ! Il avait pourtant une promise... il n'a pas eu de scrupule à la renvoyer chez son père qui n'est autre que la fille de Maximilien 1er !

La Ferté-Saint-Aubin
La Ferté-Saint-Aubin
(Loiret)

Un nom soumis aux variations de l’Histoire. La Ferté est une forme populaire du mot fermeté, du latin « firmitas », qui, dans un nom de ville, signifiait aussi forteresse. On peut donc supposer qu’il y avait ici, autrefois, un petit fort, peut-être pour contrôler le passage de la rivière, le Cosson.

Le Louroux
Le Louroux - Prieuré
(Indre-et-Loire)

Le village fortifié du XIIIème siècle, dépendant le l'abbaye de Marmoutier, avait pour rôle d'héberger les moines, qui firent creuser l'étang (XIVème siècle) pour se pourvoir en poisson pendant le Carême.

Loches
Loches - Château
(Indre-et-Loire)

Le logis royal est l’une des résidences favorites des Valois à la fin de la Guerre de Cent Ans. Charles VII réside dans le premier corps de logis, construit à la fin du XIVe par Louis Ier d'Anjou. Charles VIII et Louis XII le prolongent d’un deuxième bâtiment de style gothique flamboyant. Trois femmes illustres ont marqué l’histoire du logis royal : Jeanne d’Arc, Agnès Sorel, favorite de Charles VII, et Anne de Bretagne. François Ier est le dernier roi à y séjourner régulièrement. Le donjon est utilisé comme prison à partir du XVe siècle par Louis XI et ce jusqu'en 1926. Durant la Révolution américaine, Louis XVI utilisa le château comme prison pour les Anglais capturés.

La Loire à vélo
La Loire à vélo
(Blois)

Itinéraire cyclable de 900 km qui constitue la section la plus à ouest de l’EuroVelo 6 : véloroute de l’Atlantique à la Mer Noire. Qualifiée de vallée des rois ou de jardin de la France, le Val de Loire est en grande partie inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Luynes
Luynes - Château
(Indre-et-Loire)

Construit au XII° siècle sur un éperon rocheux pour défendre la couronne de France, il témoigne, grâce à son intimidant mur d’enceinte et ses tours impressionnantes, du passé médiéval agité en Touraine. Ce n’est qu’au XV° siècle puis au XVII° siècle qu’il deviendra une demeure de plaisance. De nombreux Rois de France : Philippe IV le Bel, Charles VII, Louis XI, Catherine de Médicis, Charles IX et Louis XIII y séjournèrent.

Maintenon
Maintenon - Château
(Eure-et-Loir)

La marquise de Maintenon decrivait sa demeure (offerte par Louis XIV) comme « un gros château au bout d'un gros bourg, une situation selon mon goût. Des prairies tout autour et la rivière qui passe dans les fossés ».

Meillant
Meillant - Château
(Cher)

C’est grâce au Duc de Béthune Charost, que le château traverse la révolution française sans dégradation. Propriétaire de Meillant, il en avait fait sa résidence préférée, et son action philanthropique l’avait fait aimer en Berry. Cet homme très apprécié des berrichons, car bienfaiteur dans la région, fut protégé des révolutionnaires. Alors qu’il était emprisonné à Bourges puis transféré à Paris pour y être guillotiné, la population de Meillant et de ses environs a exigé sa libération. Tout le Berry s’était mobilisé pour obtenir son retour au château. À noter que le château depuis sa création, il y a plus de 1000 ans a toujours été transmis de génération en génération, il n'a jamais été vendu !

Ménars
Ménars - Château
(Loir-et-Cher)

Un des plus grands châteaux du Val de Loire. Il domine un coteau qui surplombe la Loire, a appartenu à Mme de Pompadour, maîtresse en titre de Louis XV... De 1760 à 1764, elle a transformé ce château et l'a confié aux soins d'un architecte prestigieux Anges-Jacques Gabriel. On lui doit en particulier, la place de la Concorde à Paris mais surtout le petit Trianon de Versailles conçu pour Mme de Pompadour. Il était architecte du roi Louis XIV. C'est un modèle de classicisme avec la régularité et la dignité de sa façade, et les perspectives de ses jardins.

Menetou-Salon
Menetou-Salon - Château
(Cher)

Propriété des Comtes de Sancerre depuis le règne de St-Louis, le Domaine fût vendu au grand argentier du Roi Charles VII, Jacques Coeur en 1448. Peu de temps après, Jacques Coeur tomba en disgrâce et ses biens furent confisqués, le domaine l'attribue à la nièce d'Agnès Sorel.

Meung-sur-Loire
Meung-sur-Loire - Château
(Loiret)

Jusqu’à la Révolution, il fut la prestigieuse résidence des évêques d’Orléans et accueillit de grands noms de l’Histoire de France. Le château a servi de prison. Son plus célèbre prisonnier fut le poète François Villon. Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient une forteresse anglaise, commandée par John Talbot et Thomas Scales, qui sera reprise par Jeanne d'Arc et le duc Jean II d'Alençon en 1429 au cours de la bataille de Meung-sur-Loire.

Montigny-le-Gannelon
Montigny-le-Gannelon - Château
(Eure-et-Loir)

Montigny, ce toponyme d’origine latine « mons, montis » (montagne, sommet). Le « Montani » de la langue romane était « lieu montueux », l'un des noms de localité les plus fréquents en France. Et « ignis » du latin feu sert à former des mots en relation avec le feu. Il s'agissait d'un mont où on allumait le feu pour prévenir d'une attaque ennemie. Sur la façade ouest du château, sept personnages taillés dans la pierre en haut des colonnes du cloître en relief représentent les péchés capitaux : l'orgueil avec un aigle, la luxure avec la nudité, la gourmandise avec un gros personnage, la colère avec un personnage ouvrant la bouche, la paresse avec la barbe négligée d'un personnage et enfin l'envie et l'avarice qui se font face.

Montpoupon
Montpoupon - Château
(Indre-et-Loire)

Au Moyen Âge, le château fut une place forte stratégique puisque situé à mi-chemin entre Loches (aux mains de Foulques Nerra) et Montrichard (appartenant à Eudes de Blois). Foulques Nerra, comte d’Anjou, dit le Faucon noir, fut l'une des plus grandes figures militaires du Moyen Âge. Il possédait sur la Loire, une partie de la seigneurie d’Amboise, château et ville compris. Il s’empara également de nombreuses forteresses : Semblançay, Langeais, Montbazon... Il passa la plus grande partie de sa vie à faire la guerre à ses voisins et plus particulièrement Eudes Ier, comte de Blois, qui possédait les villes de Montrichard, Saint-Aignan, Chinon, Saumur.

Montrésor
Montrésor - Château
(Indre-et-Loire)

Au coeur d'un des plus beaux villages de France, ce château à l'âme slave est une petite Pologne en Touraine. En 1849, le comte Branicki, exilé politique polonais, acheta le château de Montrésor et le restaura entièrement dans un style second empire. Dans son exil forcé et en remerciement, il participa aux campagnes militaires d’Italie et de Crimée, au remboursement, et ce dans des proportions importantes, de la dette française à l’issue de la défaite de 1870. Il devient maire de la commune de 1860 à 1870. Il contribua aussi à la création du Crédit Foncier de France, à l’amélioration de la vie sociale à Montrésor.

moulin
Château du Moulin
(Loir-et-Cher)

Château atypique, construit par Philippe du Moulin au XVe siècle, il a servi de lieu de tournage pour le feuilleton « Thierry la Fronde ». Il fut construit, entre 1480 et 1502, soit entre deux périodes historiques. Il présente donc des éléments architecturaux caractéristiques d’un château fort du Moyen Âge et d’une demeure seigneuriale de la Renaissance. Constitué de briques noires et oranges ainsi que d’un toit en ardoise, les détails de ces deux époques ne manquent pas et forment un ensemble parfait dans le style typiquement solognot. Philippe du Moulin, ami de jeunesse du roi Charles VIII, sauve la vie du Roi, en lui donnant son cheval lors de la bataille de Farnoue. En remerciement, le Roi anobli son capitaine et le fait « chevalier » sur le champ de bataille en 1495.

Nitray
Nitray - Château
(Indre-et-Loire)

Le château de Nitray a été construit au XVIe siècle pour remplacer un château plus ancien, datant probablement du XIIIe siècle. c’est Aimery Lopin, Maire de Tours puis Maître des requêtes de Louise de Savoie, elle-même mère de François Ier, qui a commandité la construction de ce château.

Noirlac
Noirlac - Abbaye
(Cher)

Construite à partir de 1150, c'est une des abbayes cisterciennes les mieux préservées. Transformée en usine de porcelaine au XIXe siècle. Elle a abrité pendant une courte période un orphelinat, puis a servi un moment de camp de réfugiés espagnols, et enfin d'annexe de l'hospice de Saint-Amand.

Nouans-les-Fontaines
Nouans-les-Fontaines - Château
(Indre-et-Loire)

Tableau attribué au peintre Jean Fouquet conservé dans l'église paroissiale. Le tableau ne représente pas tout à fait la Pietà (ou Vierge de la Pitié : représente la Vierge Marie en mère pleurant son fils, le Christ qu'elle tient sur ses genoux au moment de la descente de croix, après la crucifixion et avant sa mise au tombeau) mais la scène immédiatement précédente où Joseph d'Arimathie et Nicodème déposent le corps du Christ sur les genoux de la Vierge.

Hôtel Groslot
Orléans Hôtel Groslot
(Loiret)

En 1560, le roi François II s'impose et s’installe avec sa cour dans l'hôtel pour marquer son opposition à Jérôme Groslot, fervent partisan de la Réforme protestante. François II meurt à hôtel Groslot le 5 décembre 1560 malgré la présence de son chirurgien Ambroise Paré. Charles IX succède à François II à la suite des États généraux de 1560 qui se tiennent devant l'hôtel dans une grande salle dressée à l'occasion. Le roi étant alors âgé de 10 ans, la régence est confiée à sa mère Catherine de Médicis. Après un séjour de presque cinq mois, la cour quitte Orléans et l'hôtel Groslot en février 1561.

Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans
Orléans - Cathédrale Sainte-Croix
(Loiret)

la Cathédrale gothique, inspirée de Notre-Dame-de-Cléry, a connu presque six siècles de construction. La Croix du Christ fut découverte à Jérusalem par sainte Hélène, mère de l’empereur romain Constantin Ier. Un morceau de cette « Vraie Croix » fut conservé comme relique dans la cathédrale. Elle est Cathédrale Royale : Charles II « le Chauve », Robert « le Pieux » fils d'Hughes Capet et Louis VI « le Gros » y furent sacrés rois de France. Sa longue construction fut toujours soutenue par les rois de France, notamment Henri IV et Louis XIV. Jeanne d’Arc vint prier à la Cathédrale le 8 mai 1429.

Le Grand-Pressigny
Grand-Pressigny - Musée château
(Indre-et-Loire)

Le village est connu et mentionné dès le 6ème siècle par Grégoire de Tours sous le nom de Prisciniacus, dénomination qui ne sera transformée qu’au 16e siècle en Pressigny-le-Grand. La construction du château de pierre et de son donjon remonte aux débuts du 12ème siècle. Guillaume Ier de Pressigny, premier seigneur connu de cette localité, achève cette construction à la fin du 12ème, début du 13ème siècle. La forteresse reste aux mains de la famille de Pressigny jusqu’en 1301. Cette possession au coeur d’une zone frontalière accorde une puissance au seigneur du lieu qui est alors impliqué dans les querelles entre le roi d’Angleterre (Richard Coeur de Lion et Jean Sans Terre) et le roi de France (Philippe-Auguste) qui se livrent des combats acharnés.

Château du Rivau
Château du Rivau
(Indre-et-Loire)

Pierre de Beauvau, premier chambellan de Charles VII obtient l'autorisation en 1442 de faire fortifier son château médiéval. Le château du Rivau devient ainsi un des premiers château de la Loire. Il meurt à la bataille du Castillon qui mettra fin à la guerre de Cent ans en 1453. Le Rivau est réputé pour ses écuries dès le xve siècle alors que celles-ci ne sont encore qu'en bois. Au xve siècle, le royaume de France est en plein conflit avec les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Jeanne d'Arc, après avoir reconnu le dauphin à Chinon en 1427, sillonnera la France pour rejoindre différents sièges. Connaissant sa réputation pour ses destriers, Jeanne d'Arc s'arrêtera au Rivau et viendra chercher des chevaux de combat en 1429 avant de rejoindre le siège d'Orléans.

Saché
Saché - Château
(Indre-et-Loire)

Le château est l’un des lieux d'inspiration privilégiés d’Honoré de Balzac. De 1825 à 1848, il rend régulièrement visite à Jean Margonne, propriétaire des lieux. Balzac trouve dans la petite chambre qui lui est réservée le silence et l’austérité qui, loin des turbulences de la vie parisienne et de ses soucis financiers, lui permettent de travailler de douze à seize heures par jour. Le Père Goriot, Louis Lambert, César Birotteau ou encore Illusions perdues sont en partie rédigés ici. Saché sert également l’inspiration de Balzac qui situe son roman Le Lys dans la vallée dans le cadre idyllique de la vallée de l’Indre.

Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret)
Saint-Benoît-sur-Loire
(Loiret)

En 1108, Philippe Ier meurt au château royal de Melun après quarante-huit ans de règne (le troisième plus long règne de l’histoire de France après ceux de Louis XIV (1643–1715) et Louis XV (1715–1774) qui ont tous les deux régné plus de cinquante ans). Ne voulant pas, en raison de ses fautes, être enterré à côté de ses ancêtres en la basilique Saint-Denis, il a demandé à être inhumé dans l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Son fils Louis VI que l’on surnommera « le Gros », âgé de vingt-sept ans, lui succède. Son épouse Bertrade de Montfort, à trente-huit ans, prend le voile à l’abbaye de Fontevraud.

Saint-Gatien
Tours - Cathédrale Saint-Gatien
(Indre-et-Loire)

La cathédrale arbore tous les styles. Bâtie entre le XIIIe et le XVIe siècle sur les vestiges de la cité gallo-romaine, elle présente une façade flamboyante très ouvragée. Outre ses remarquables verrières, elle renferme le tombeau des enfants d’Anne de Bretagne et de Charles VIII, morts en bas-âge, gracieusement sculpté vers 1500. Blanche de Castille et saint Louis contribuèrent à sa construction. Jeanne d’Arc, des rois de France et la foule des pèlerins, sur la route de Compostelle, y firent étape.

Troussay
Troussay
(Loir-et-Cher)

Le plus petit château de la Loire, il jouit d’une architecture d’exception conjuguant les styles du XVe au XIXe siècle.

Sully-sur-Loire
Sully-sur-Loire
(Loiret)

En 1429, après la victoire des Français lors de la bataille de Patay, Jeanne d’Arc vient rencontrer le dauphin Charles. Le futur Charles VII est en route vers Reims, où il sera sacré roi, et fait alors escale à Sully. L’année suivante, la pucelle d’Orléans rejoint le roi et sa cour au château, avant de partir pour Compiègne où elle sera capturée et vendue aux Anglais. Deux siècles plus tard, en mars 1652, le château sert de refuge à Louis XIV, Anne d’Autriche et Mazarin, alors que la Fronde des princes les oblige à la fuite. Puis, en 1716, Voltaire, qui subit alors la colère du régent Philippe d’Orléans, vexé par ses vers satiriques, est condamné à l’exil au château de Sully.

Saumur
Talcy
(Loir-et-Cher)

La seigneurie de Talcy existait déjà au XIIIe siècle, mais le château actuel résulte des transformations apportées par le banquier florentin Bernard Salviati, qui en devint propriétaire en 1517. Cette ancienne maison seigneuriale, bien que contemporaine de Chambord et des grands châteaux de la Renaissance, conserve l’aspect d’un édifice de la fin du Moyen Âge. Pierre de Ronsard composera pour Cassandre Salviati les 182 sonnets qui formeront, dans le premier des Livre des Amours, « les amours de Cassandre ». « Mignonne, allons voir si la rose...» est le plus célèbre de tous. Pendant les guerres de Religion, s’est tenue en 1562 la conférence de Talcy qui réunit pour la dernière fois les plus illustres représentants des partis réformés et catholiques. Les chambres dites de Catherine de Médicis et de Charles IX en gardent le souvenir.

Ussé
Ussé - Château
(Indre-et-Loire)

Le Château est construit au XVe siècle. C’est Jean V de Bueil, compagnon de Jeanne d’Arc dit le « Fléau des Anglais », dont le fils épousera une des filles du Roi Charles VII et d’Agnès Sorel, qui entreprendra les premières réalisations, rendant Ussé moins défensif, mais plus esthétique et plus spirituel. Le jardin à la française, dessiné par Le Nôtre et les terrasses planifiées par Vauban, transformeront définitivement le château. Chateaubriand séjourne fréquemment à Ussé et offre à ses hôtes les cèdres du Liban que l’on peut encore voir de nos jours. Ses allures féeriques, inspireront Charles Perrault pour sa Belle au Bois Dormant.

Valençay
Valencay (Indre)

Talleyrand, ministre de Napoléon et de Louis XVIII, écrivit en 1817 « Ce n’est pas de repos que je sens le besoin, mais c’est de liberté. Faire ce que l’on veut, penser à ce qu’il plaît, suivre sa pente au lieu de chercher son chemin : voilà le vrai repos dont j’ai besoin, et celui-là, je le trouve ici » pour évoquer son château.

Valmer
Château de Valmer
(Indre-et-Loire)

Selon la tradition, le Château de Valmer aurait appartenu à Charles VII. Les terrasses, les douves et la chapelle troglodytique ont été bâties au début du XVIe siècle. Le Château principal fut tragiquement détruit par un incendie en octobre 1948 ; seuls subsistent le soubassement et les deux perrons. Une rare chapelle troglodytique fut creusée dans le tuf en 1524. Elle se compose de deux nefs d'inégale largeur, de deux travées chacune voûtées sur croisées d'ogives surbaissées. Un petit sanctuaire prolonge la nef principale et abrite l'autel dont le tombeau est décoré d'un retable en triptyque.

Villandry
Villandry
(Indre-et-Loire)

En 1536, Jean Breton, ministre des Finances de François Ier, fait construire un château dans le style architectural caractéristique de la seconde Renaissance. Il changera plusieurs fois de propriétaire et subira de nombreuses transformations. C’est le cas notamment au XVIIIe siècle sous le marquis de Castellane, ambassadeur de Louis XV, lorsque les jardins à la française laisseront place à un généreux parc à l’anglaise. Napoléon Ier, en 1807, s'adjugea Villandry pour le donner à son frère cadet Jérôme. Au début du XXe siècle, Joachim Carvallo et sa femme Ann Coleman font l’acquisition du domaine. Ils restaurent le château de Villandry et redonnent au monument son environnement original, en recréant le jardin Renaissance.

Villesavin
Villesavin (Loir-et-Cher)

Construit pour Jean le Breton, secrétaire des finances de François Ier. Achevé en 10 ans par les ouvriers qui ont participé à la construction du château de Chambord. Pourquoi cette construction a été aussi rapide ? Car Jean le Breton gouverneur des travaux de Chambord, doit être logé (rapidement et à proximité) pour mieux piloter le projet d’envergure qui se situe alors à 7 km. Le château a alors été surnommé « La Cabane de chantier de Chambord ».